28.2.07

Quelque mille mots de plus

27.2.07

17 Dodos

Avant le lancement !

Si vous ne pouvez attendre, allez sur le site de Hamac-Carnet et cliquez sur lire un extrait.
Ça va vous donner une petite idée du résultat final. Mais pour le reste, va falloir attendre jusqu'au 16 mars. Ça va me laisser juste assez de temps pour soigner ma calligraphie. Question de vous dédicacer ça comme du monde! ;-)

Libellés :

26.2.07

Ombre transportée

23.2.07

Voilà le travail !

Je lève enfin le voile sur la couverture!
Plus que quelques semaines avant la parution.
Ces jours-ci, on y jette l'encre.
240 belles pages de beau papier recyclé sur lesquelles
vous allez bientôt vous tremper les yeux.
Bande de chanceux! ;-)

Vous aimeriez en savoir plus?
Vivez l'aventure et celle des principaux protagonistes
sous la couverture.
Aujourd'hui, je m'y livre.
N'hésitez pas à y laisser vos commentaires.
A+

Libellés : ,

21.2.07

Le hasard fait bien les choses

Le week-end dernier, le radio-taxi m’a laissé tomber. Un mauvais contact dans le filage a fait en sorte qu'écouter la répartition d'appel est vite devenu un véritable calvaire.
Je l'ai donc éteint et me suis mis à arpenter la ville au hasard des clients. Je me suis mis à errer comme ça faisait longtemps que je l'avais fait. J'ai laissé libre cours à l'aléatoire de la route.

Quel bonheur! C'est comme si je m'ôtais la pression du client à tout prix. Pas d'obligation de retourner au poste ni celle de rouler en malade pour ne pas me faire voler mes appels. Ça m'a amené dans des secteurs de Montréal que je ne fréquente guère, et tout à coup, je me suis mis à redécouvrir ma ville. Sans calcul, sans nécessité.

J'ai beau aimer le travail que je fais, ça reste néanmoins un travail. On s'installe dans une petite routine crasse et lentement on s'enfonce dans les mêmes habitudes. À force, on vient qu'on ne se rend même plus compte des choses qui nous fatiguent. Ces litanies de chiffres, de numéros, d"adresses, répétées ad nauseam, nuit après nuit, après nuit. Suffit de ne plus les entendre un soir pour réaliser à quel point ça nous prend la tête.

Bizarrement ce mauvais contact, m'a allumé sur de nouvelles perspectives. C'est comme si cette propension à tourner en rond subissait une révolution.

L'envie de me réapproprier la ligne droite, celle de fuite.

Une redéfinition de la liberté.

18.2.07

Denses heures

Libellés :

15.2.07

Ça glisse au pays des merveilles

Moi qui pensais faire la passe pour la Saint-Valentin, on repassera!

Un grand désert polaire, sur la banquette arrière! Rien à signaler! Pas de grandes déclarations, pas de mots doux, pas de baisers passionnés, pas de tuques qui revolent, rien, nada, que dalle!

En fait le seul couple que j'ai embarqué qui en avait l'air d'un, avait tellement de linge sur le dos, qu'il aurait fallu que je monte à Chibougamau pour leur laisser le temps de tout ôter.

Pourtant, tous les éléments s'y prêtaient! C'était tellement beau cette petite neige fine qui tombait! Bon j'admets que c'est plus "cute " assis dans le taxi que d'attendre le bus pendant une demie-heure avec le vent dans face, mais quand même? C'était le soir de la Saint-Valentin ou quoi?

Et toi mon Léon? Et toi? Entends-je?

Vous me connaissez, étant un grand romantique qui fond presque aussi vite que le Groenland devant une belle femme, j'ai mis mes culottes et me suis tapé un trip à trois.

Avec mes essuies-glaces...

Ça a brassé pas à peu près. Ça y allait par là, c'est moi qui vous le dis! J'ai multiplié les allées et venues en m'acharnant surtout sur la lame de gauche, mais croyez-moi que celle de droite y a goûté aussi, même que je me demande si elle va s'en remettre la pauvre! Mes culottes en sont encore moites de satisfaction. Méchantes effusions. Je vous le dis, un vrai massacre!

Mais bon, trêves de balivernes, je sais pertinemment que vous êtes tous-toutes là, pour une belle histoire d'amour et la voici :

J'arrive devant la porte de l'adresse qu'on m'a répartie et je vois cette fille par la grande fenêtre du salon déjà prête à venir me rejoindre. Quand elle arrive au taxi, elle a dans une main une grande cage avec un chat, puis de l'autre elle tire sur une traîne-sauvage en plastique. Je m'empresse de sortir du véhicule pour l'aider et m'empare du traîneau que je vais porter dans le coffre pendant qu'elle installe minou sur le siège derrière moi.

— Ça vous dérange pas le chat? Demande-t-elle.

Déjà en partant, elle m'ôte toutes velléités de vivre une grande aventure. Quand on me sort le vous, c'est que mon chien est mort.

— Non pantoute, j'adore les chats. J'vous amène où? J'veux dire toi et ton chat.

— Pas très loin, mais, je trouvais qu'il faisait trop froid pour revenir avec le traîneau.

— Euh attends, tu veux dire que t'as fait l'aller avec la cage du chat sur le traîneau? Ça fait quand même pas loin de cinq kilomètres comme marche...

— Ouain, mais cet après-midi avec la neige qui tombait, je trouvais que c'était une bonne idée.

— Pis ton chat a l'habitude que tu lui fasses faire des promenades de ce genre?

— Pas vraiment, mais c'est parce que ce soir il avait un rendez-vous.

— Ah fallait que t'ailles chez le vétérinaire...

— Non, non, il avait un rendez-vous avec sa nouvelle amie.

Je me retourne vers elle avec un air pour le moins dubitatif, car elle se met à rire.

— Tu veux dire que ton chat avait une "date" de la Saint-Valentin avec sa nouvelle petite amie pis que tu l'as traîné jusque-là?!

— Ben oui!

— Wow! Pis ils se sont amusés les minets?

— J'pense que oui, on les a laissés dans une chambre tout seuls, ça miaulait pas pire un moment donné! On va savoir si ça a bien été dans 9 semaines à peu près. C'est romantique non?

— Un vrai conte de fées!

14.2.07

Tour atour

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12.2.07

Week-End

Ma semaine de travail est enfin derrière moi.

Comme ce sont les nuits les plus tranquilles de la semaine, je garde les lundi et mardi pour reposer mes lombaires pis m'asseoir sur du mou!
Une couple de jours de break de nids-de-poule c'est quand même pas trop demandé ! J'en profite pour me faire des jus de carotte pis mon lavage.

Méchante vie palpitante n'est-ce pas?

Ce week-end, j'ai eu droit à un superbe cadeau. Mon filleul m'a invité à aller voir un match du Canadiens. Yesss !! J'ai beau être un amateur de hockey, - j'ai même des pools pis toute là! - C'était la première fois que j'allais voir un match au Centre Bell ! Sortez-moi quelqu'un! Faut dire qu'en général, les soirs de match, je préfère être aux abords que dedans... Bref.

La surprise était d'autant plus grande qu'on était assis quatre sièges derrière les buts. Difficile d'être plus proche de l'action que ça! Une sacrée belle soirée, même si le Céhache a encore perdu... Y'à vraiment rien de parfait dans ce bas monde! J'en ai profité pour prendre quelques photos puis j'en profite maintenant pour remercier encore une fois Boris. Allez voir son site Videnoche. Si ça ne vous met pas de bonne humeur pour la semaine, c'est que vous être dû pour des vacances!

10.2.07

Demi-Lune

J’étais dans la lune cette nuit. Ben à moitié. Les yeux sur la route ça allait mais c’est le reste qui ne suivait pas. J’écoutais mes clients me parler du frette d’une oreille, alors que l’autre écoutait la musique de la radio qui ne jouait que d’un côté sur les haut-parleurs.
Je restais quand même poli mais bon, j’avais la tête ailleurs. Y’a des soirs comme ça, t’as moins le goût, t’as envie de rien dire.

Ça adonnait bien, c’était tranquille en ville. Le genre de soir où les taxis s’enragent au volant, le genre de soir propice au festival du « no-load » et au concours du sautage de poste. Curieusement je n’arrivais pas à stresser complètement. « À quoi bon » devenait mon leitmotiv.

La nuit s’est passée lentement. J’ai continué à écouter la musique d’une oreille, mon « dispatch’ » de l’autre; à lire un livre d’un œil, en regardant la lune danser entre les brumes de l’autre. Les appels se faisaient attendre et je prenais mon mal en patience.

Au fil des heures et des courses, sans trop m’en rendre compte, je suis passé de l’ouest à l’est et me suis retrouvé à l’heure de la fermeture des bars, aux abords du Cégep de Maisonneuve. Des centaines de jeunes sortaient d’un party et j’ai fini ma nuit avec eux.
J’ai fait quatre-cinq voyages à écouter ces jeunes adultes raconter leurs soirées, leurs rencontres espérées, leurs amours naissants.

Peu à peu je me suis laissé gagner par cette énergie, par cet enthousiasme, par ces yeux brillants, par ces rêves. Je me suis souvenu comment on en est plein à cet âge là. Comment tout est mêlé mais clair en même temps. Comment la vie qui s’en vient peut être plein de promesses.

J'm'en suis laissé imprègner. Je me suis laissé émouvoir. Peut-être que c'est juste des histoires que je me raconte, mais ça m’a réconcilié avec ma nuit et je vais dormir sur mes deux oreilles.

8.2.07

Yulblog !

Y'avait du monde à messe ... Mais that was a good mess!

6.2.07

À la manière de...

Je me lance dans le jeu proposé par Geneviève reçoit et vais le faire à la manière de Patrick Dion, célèbre pour ses fameux "dipatismes". La barre est haute, je me lance :

" Si j'ai le taxi dans la peau ? Peut-on me taxer de taxidermiste? "

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Mise à jour: Je viens de me faire "àlamanièrederiser" par la seule et unique Mère Indigne.
Son texte n'est pas seulement hilarant, il est d'une justesse... Je crois qu'elle m'aime bien ;-)

5.2.07

En sel

Libellés :

2.2.07

Au nom du père

Il ne se passe pas beaucoup de journées sans qu'il ne revienne à un moment ou un autre dans mes souvenirs. Me viennent en tête, son rire, sa force tranquille, sa modestie, sa patience, son honnêteté, son dévouement et sa tendresse envers les siens. Aujourd'hui, ça fait deux ans que mon père est décédé. Il me manque énormément.

Il disait toujours qu'un travail qu'on doit faire mérite qu'on le fasse bien. Il avait cet amour du travail bien fait et en tirait une grande fierté. D'ailleurs, les meilleurs souvenirs que je garde de lui sont ceux que j'ai passés en sa compagnie sur les chantiers de construction où il m'a appris l'art de la charpente. Au-delà du père, j'ai appris à connaître l'homme au quotidien, dans ses joies et dans ses peines. Je sais qu'il fût très heureux que je sois à ses côtés. Je sais qu'il aurait aimé que je prenne la relève. Pourtant, je n'ai pas poursuivi dans ses traces. L'ouvrage était dur, je n'aimais pas me lever tôt, j'avais la bougeotte et j'avais surtout la tête ailleurs. Pourtant, jamais je ne l'ai entendu récriminer mes choix de vie. Malgré mes pires errances, malgré ma folie, il a toujours été là pour m'épauler. Sans compter. Sans juger.

Au cours de ces deux dernières années, je m'en rends compte maintenant, « Un taxi la nuit » a été plus qu'un recueil de textes. Il a été un exutoire à ma peine. J'ai tenté au fil de ces lignes d'appliquer les préceptes que m'a inculqués papa. Je me suis efforcé d'offrir le meilleur de moi-même dans ces mots, dans ces histoires qui font mon quotidien et qui font dorénavant partie du vôtre. J'y ai mis beaucoup du mien, mais j'ai aussi l'intime conviction que Jean-Paul Lalonde, mon père, m'a accompagné dans cette aventure. Qu'il était là pour m'épauler!

Le destin nous fait prendre parfois de bien drôle de détours. Parfois, il faut pas mal de recul pour continuer à bien avancer. Je sais qu'il aurait été fier de voir son fils publier un livre. Je sais qu'il aurait été fier de le voir accomplir un de ses rêves. « Un taxi la nuit» le livre honorera son nom et sera dédié à sa douce mémoire. Merci le père. Je t'aime.